

L’oubli de la matérialité par la culture de l’esprit
La France est un pays où l’esprit, les idées et les savoirs occupent une place prépondérante. Cette culture intellectuelle, forgée par l’héritage des Lumières et du rationalisme, a conduit à une valorisation de la théorie sur la pratique, de la pensée sur l’expérience.

La culture de la science vérité
L’exécution de Louis XVI en 1793 a marqué une rupture définitive avec la monarchie, créant une République où l’autorité du peuple remplace celle du souverain. Cette spécificité française explique en partie la méfiance vis-à-vis des figures trop charismatiques du pouvoir, tout en conservant une attente quasi monarchique vis-à-vis du président de la République.

La génération sacrifiée
Les générations numériques, nées entre les années 1990 et 2010, ont grandi dans un monde où l’information est illimitée, mais sans transmission claire des repères essentiels. Confrontées à une responsabilité écrasante sans accompagnement, ces générations sont à la fois libres et enfermées dans un cadre mouvant qui rend difficile leur transition vers l’âge adulte.

La société de la peur
La peur est-elle devenue le moteur de nos sociétés ? Cet article analyse comment l’incertitude, la surveillance de soi par autrui et le sentiment, la pression sociale conformiste de la peur amorale, façonnent nos comportements, et pourquoi la peur est un outil puissant de contrôle.

L'humanisme de l'orgueil
L’orgueil est-il un frein ou un révélateur de soi ? Découvrez comment il façonne nos interactions, renforce nos tensions intérieures et influence notre rapport à la culpabilité et à la liberté.

Lucifer aux commandes
Dans une société dominée par la science et la raison, le mystique n’a plus sa place que dans le divertissement. Lucifer, les démons et le mal sont devenus des concepts réservés aux films et aux jeux vidéo, vidés de leur sens spirituel et existentiel. Pourtant, ces figures hantent l’histoire humaine depuis des siècles. Leur absence consciente dans notre culture ne signifie pas leur disparition, mais leur refoulement dans l’inconscient collectif, là où réside tout ce que nous ne voulons pas voir de nous-mêmes.

Apprendre à s’aimer
Loin d’être un monde chaotique et vide de sens, cette société offre en réalité une opportunité rare : celle de se réinventer, non pas en se conformant à des normes imposées, mais en choisissant consciemment d’intégrer ce que l’on refuse de voir en soi. La civilité de demain ne pourra pas reposer uniquement sur des lois ou des codes sociaux rigides, mais sur la capacité de chacun à se maîtriser et à se comprendre, à s’ouvrir à l’ombre sans en être esclave.

La délibération pour l’avenir
La société contemporaine est marquée par un paradoxe majeur : alors que l’idéologie semble s’effacer des discours politiques traditionnels, les conflits idéologiques n’ont jamais été aussi vifs dans l’espace public. Mais ces conflits ne se fondent plus sur des courants de pensée structurés et délibérés ; ils s’expriment désormais sous la forme d’une guerre des vérités individuelles, où chaque position devient une revendication politique fondée sur des perceptions subjectives, souvent irréconciliables.

Remodéliser son égo
La peur et la folie sont deux états souvent associés à la perte de contrôle et à l’effondrement de l’individu face à l’inconnu. Pourtant, ces expériences peuvent être comprises autrement : comme des moments nécessaires de transition et de transformation, des passages initiatiques permettant de redéfinir son rapport au monde et à soi-même.

L'art comme expression de l’âme
L’art et la religion ont toujours été les reflets d’un dialogue intérieur et collectif, ancrés dans des structures inconscientes qui transcendent les individus et les sociétés. Depuis l’aube de l’humanité, ces formes d’expression partagent une fonction essentielle : donner du sens au monde, structurer nos récits intérieurs et extérieurs, et stimuler une quête existentielle.

Citoyenneté et capacité politique
L’engagement politique du citoyen repose sur un équilibre fragile entre accès à l’information, possibilité d’expression et reconnaissance de son rôle dans l’espace public. Or, en France, cette dynamique semble s’inverser progressivement : le citoyen se voit privé de moyens réels pour s’éclairer sur l’action publique et agir en conséquence, conduisant à ce que l’on pourrait qualifier de prolétarisation du politique.

L’élitisme du savoir
La France est l’un des rares pays à posséder un ministère de la Culture, une spécificité qui témoigne du rôle central de l’État dans la définition et la diffusion des normes culturelles. Créé en 1959 sous l’impulsion d’André Malraux, ce ministère a pour mission officielle de préserver, enrichir et promouvoir le patrimoine et la création artistique française. Cependant, derrière cette ambition affichée, il joue aussi un rôle fondamental dans la régulation des représentations collectives et des imaginaires sociaux.

L’IA comme outil
L’intelligence artificielle (IA), à travers son omniprésence dans nos vies quotidiennes, redessine les contours de la vérité, de la cognition et de la représentation du monde. Mais quelle place reste-t-il pour la pensée critique, la subjectivité humaine et l’expérience sensorielle face à cette dématérialisation du savoir ?

Plonger dans l’inconscient
Avez-vous déjà ressenti que certaines de vos pensées, émotions ou réactions dépassent votre simple expérience personnelle ? Avez-vous l’impression d’être traversé par des forces profondes, des motifs récurrents ou des symboles qui semblent appartenir à un héritage plus vaste que vous-même ? Si c’est le cas, alors vous avez déjà touché, sans le savoir, aux concepts de Carl Gustav Jung.

L’individu souverain
La Volonté de Pouvoir n’est pas une simple philosophie abstraite : elle est une boussole existentielle et politique. Comprendre son pouvoir d’action, refuser la passivité et oser exister en dehors du cadre imposé, c’est déjà poser les bases d’un renouveau démocratique.
